http://youresonaive.cowblog.fr
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J'ai le coeur en morceaux.
Je pense à toi sans cesse, c'est une vérité que personne ne peut nier.
Je pense qu'à la rentrée, il faudra qu'on fasse nos étudiantes normales, genre manger au RU plutôt que faire des escalopes à la crème et aux champignons, ne pas débattre politique mais plutôt beaux-gosses, sortir après minuit trente aux soirées, usw.
Mais surtout, On Garde : Les épisodes de HIMYM, les mac'do, les beignets, le vin, les knepfles, les commérages, les kellogs, les visites surprises de John et Vincent, les bains moussants pré-soirées, les crises d'hystérie, les vues sur les voisins, les panini du boulanger d'en bas,
Ouais, c'est pas facile tous les jours, mais voila c'est comme ça. Je ne parle plus de toi, à vrai dire je ne pense plus énormément à toi; et le plus étonnant dans tout cela, c'est que ça me fait presque culpabiliser. Je ne comprends pas, je devrai être heureuse. Et puis je crois même que je le suis. Ça m'a demandé du temps, des efforts que j'aurai imaginer surhumain alors oui, je suis fière, je suis fière parce que j'ai réussi, j'ai tenu, ma vie ne s'est pas écroulée comme je l'ai tout d'abord cru, je suis fière parce que malgré le mal que tu m'as fais, malgré la façon lâche dont tu m'as laissé seule pour ta nouvelle vie, j'ai réussi, mieux que toi même je crois. Parfois j'ai douté, parfois j'ai eu mal, et Oui je le reconnais encore aujourd'hui parfois, quand je revois des vieilles choses, que je sens d'anciens parfums ou que je m'égare dans mes pensées, j'ai le coeur qui se serre, mais ce n'est rien de grave enfin, je crois.
" Hommage à toutes les carottes qui auraient pu être plantées là où j'ai marché avec mes talons"
"Parfois j'aurais dérivé seule. Parfois d'autres auront guidé ma route et pris mon cœur. Mais la personne qui est arrivée à destination, ce n'est pas moi, ce n'est plus moi..."
"C’était marrant, avant, de discuter avec toi. C’était marrant quand j’aimais tout de toi, toi en bloc, tes faiblesses, tes détauts, je les aimais aussi tes défauts, et j’aimais quand on discutait, j’aimais avoir tort contre toi, et raison avec toi, et t’embrasser, et te couper la parole pour lancer oh là là tu as la peau douce, et jouer au bébé, et jouer à l’adulte, [...], je t’appartenais, tu m’appartenais, tu le sais bien qu’on était comme ça."
Parfois j'ai juste le sentiment que je ne suis à ma place nulle part, qu'importe les gens présents avec moi, même si je pense les aimer de tout mon coeur, du moins du mieux que je le peux, je ne suis pas moi. Ou en tout cas, je ne le suis plus. Tant de choses ont changé dans ma vie que j'ai le sentiment que j'ai moi-même changé. Je n'aime pas la personne que je suis devenue, je n'aime pas être cette fille qui a la certitude qu'elle ne peut plus tomber amoureuse, je n'étais pas une fille sans espoir, or maintenant j'ai l'impression d'avoir perdue tout positivisme.
Je veux redevenir la fille que j'étais, je veux pouvoir vivre entièrement, librement, sans avoir sans cesse à parler du passé.
Je dois reprendre ma vie en main.